Face à la mort d'un être cher, nous réagissons tous différemment. Néanmoins, je constate qu'il est difficile de "prendre du temps" pour faire le travail du deuil, d'autant plus que la tristesse est trop souvent balayée d'un revers de mouchoir. Pourtant, c'est en lui permettant de s'exprimer pleinement que l'on pourra ensuite amorcer son retour à la vie. Il ne s'agit évidemment pas d'oublier, mais plutôt de donner une place à l'être aimé disparu sans démissionner de sa vie. Par exemple, pour certains proches, la voie de la résilience passe par la création d'une association pour honorer la mémoire du disparu. Et pourquoi pas découvrir le cadeau caché derrière le drame, comme le disent les auteures de "Sortir du deuil A. Ancelin Schützenberger et E. Bissone Jeufroy.