"Mon identité est autant dans mon aspect physique que dans le fait d'être capable de faire du travail intellectuel de (très) bon niveau, et donc dans mon boulot", écrivait encore récemment une patiente commentant un article évoquant un sujet tabou pour beaucoup de patient : les pertes de mémoire. Cet effet secondaire a un impact important sur la qualité de vie des patients et n'est pas uniquement lié aux traitements de chimiothérapie. On pourrait même parler de "cancerfog", c'est-à-dire de brouillard lié au cancer en lui-même. Au-delà de la nécessité de mieux étudier ce phénomène, que peut-on mettre en place pour améliorer son quotidien malgré une diminution de ses capacités cognitives ?